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Safari dans le sud du parc national Kruger entre Tshokwane et Malelane

Troisième partie de mon récit de mes 13 jours de safari dans le Kruger. Après avoir exploré le nord du Kruger en 4 jours puis le centre du parc national Kruger en 5 jours, nous sommes partis découvrir les pistes du sud du Kruger à la recherche des animaux sauvages, entre le site de Pique-nique de Tshokwane et la porte de Malelane.

En route pour Skukuza

Après avoir quitté le camp de Tamboti, nous mettons le cap sur le site de pique-nique de Tshokwane. C’est à cet endroit que notre aventure dans le parc Kruger reprend son cours.

La route est encore longue, mais cette portion-là, nous la parcourons à bon rythme. Nous sommes un peu pressés : il nous faut retrouver du réseau pour signaler la panne des deux touristes allemands croisés plus tôt. Résultat, les arrêts photos se font rares. Je prends néanmoins le temps de m’arrêter pour capturer un bateleur en vol, une mangouste aperçue en bord de route, un animal que j’affectionne particulièrement, et un crocodile paressant non loin de là. Le paysage change également : le secteur devient plus rocailleux, avec des reliefs intéressants qui mériteraient presque plus d’attention.

Nous arrivons enfin au camp de Skukuza, où nous passerons deux nuits. Je récupère du réseau. Les allemands ont pu se dépatouiller et changer leur pneu. Tant mieux pour eux. Malheureusement, je ne suis pas fan du camp de Skukuza. Trop grand, trop fréquenté, il manque un peu de cette ambiance de bush qu’on vient chercher dans le Kruger. Notre bungalow se trouve en plein milieu d’un regroupement de rondavels, sans réelle intimité. Cerise sur le gâteau : une voiture est déjà garée sur notre emplacement. Un détail, peut-être, mais qui n’aide pas à faire passer la pilule.

Night-drive avec le camp de Skukuza

Après une journée bien remplie derrière le volant, on opte pour un game drive nocturne organisé par le camp de Skukuza. Un bon moyen de continuer à explorer sans trop se fatiguer. Le ranger nous emmène sur les pistes H1-2 et S83, toutes proches du camp.

Sur le pont qui enjambe la rivière Sabie, un martin-pêcheur géant est posté, à l’affût de son dernier repas avant la nuit. Le soleil glisse lentement derrière la végétation dense du bush. À ce moment précis, on sent que quelque chose change. Les sons, la lumière, l’air même : la nature passe en mode nocturne. Les animaux du jour disparaissent peu à peu, pendant que les chasseurs de la nuit prennent leur relais.

Peu avant que l’obscurité ne s’installe complètement, nous tombons sur un troupeau d’éléphants en train de s’alimenter paisiblement sur les berges de la rivière. En face, une famille de lions somnole encore sur la rive opposée, complètement indifférente à notre présence. Nous repassons par là plus tard, mais les lions ont disparu, sans doute déjà en chasse…

Plus tard dans la soirée, c’est un léopard qui fait une brève apparition. Il avance tranquillement dans la pénombre, sans jamais daigner nous montrer son visage. Une rencontre furtive, presque frustrante. Mais la soirée nous réserve encore une observation : un rhinocéros blanc. Le premier de l’année au Kruger, et heureusement, pas le dernier !

Grande boucle jusqu’à Pretorius et retour à Skukuza 

Ce matin, nous reprenons nos grandes explorations à travers le Kruger avec une boucle de plus de 130 km. L’itinéraire de la matinée nous mène jusqu’au camp de Pretoriuskop par la H1-1, avant de revenir à Skukuza via les pistes S7, S3, S1 et enfin la H11. Une longue boucle, mais prometteuse.

Premier arrêt : le point d’eau De La Porte. J’y garde d’excellents souvenirs de précédents sightings. Nous nous garons, moteur coupé, l’œil aux aguets. Rien ne bouge, pas un bruit. Un calme absolu. Je remets doucement le contact pour repartir… quand, tout à coup, un léopard surgit sur ma droite, dissimulé dans les hautes herbes. Il avance lentement, prêt à traverser la H1-1. Je manœuvre rapidement pour mieux l’observer. Quelques secondes s’écoulent, des secondes qui semblent durer une éternité, puis il émerge, s’arrête, me fixe intensément… et traverse la route avec une élégance nonchalante avant de disparaître dans le bush dense. Un moment suspendu.

La route reprend, avec un arrêt au sommet du Mathekenyane Granokop. De là, la vue sur le bush est tout simplement splendide. En chemin, nous croisons quelques céphalophes de Grimm, étonnamment peu farouches.

Au point d’eau de Cawuke, plusieurs observations intéressantes nous attendent : un martin-chasseur strié tranquillement perché sur une branche, un crocodile glissant entre deux rives, et dans les roselières, des cisticoles des joncs sautillant de tige en tige. Puis, plus loin, au lac de Transport, surprise totale : un bec-en-ciseau d’Afrique ! Hors de son aire de répartition habituelle, sa présence ici est tout à fait inattendue. Une chance incroyable, et j’ai même réussi à le photographier.

À l’approche de Pretoriuskop, la faune se fait plus discrète. Une courte halte toilettes au camp, puis nous reprenons la S7 vers le nord. Et là, belle rencontre : une chevêchette perlée perchée dans un arbre, tenant encore entre ses serres un mulot fraîchement capturé. Scène rare et fascinante.

Alors que la matinée avance, la lumière devient de plus en plus dure. Sur la route du retour, nous croisons quelques girafes, des rolliers à longs brins aux couleurs éclatantes, et des vautours africains planant au-dessus de la savane.

Nous rejoignons Skukuza juste avant midi, des images plein la tête… et une seule envie : repartir.

Petit safari au sud de Skukuza

Cet après-midi, nous partons explorer les pistes situées au sud du camp de Skukuza, guidés par les indications du tableau des observations récentes affiché à l’entrée du camp. Il paraît que des guépards ont été aperçus dans le secteur… L’espoir est là.

Dès les premiers kilomètres, nous croisons une famille de grands koudous, élégants et paisibles, suivis de quelques girafes nonchalantes et d’un bushbuck qui disparaît rapidement dans la végétation. Le safari se poursuit à travers les kopjes, ces formations rocheuses typiques qui ponctuent le paysage. Toujours aussi photogéniques, ces rochers sont aussi des lieux propices aux rencontres inattendues. Nous les inspectons minutieusement, espérant y débusquer un léopard en repos ou un oréotrague sauteur perché sur un promontoire. Mais cette fois, le décor reste muet.

Toujours pas de trace des guépards signalés plus tôt. Nous décidons alors de retourner au point d’eau de De La Porte, où nous avions eu la chance d’observer un léopard ce matin. À notre arrivée, le calme règne. Rien ne semble bouger. Je fais avancer lentement la voiture… et là, à moitié dissimulée dans l’ombre, une hyène tachetée apparaît, profondément endormie. Au bout de quelques minutes, elle se redresse, nous regarde brièvement, puis s’approche de notre véhicule avant de s’éloigner tranquillement dans la brousse.

Sur le chemin du retour vers Skukuza, une dernière surprise nous attend : le corps sans vie d’un impala suspendu dans un arbre. Aucun prédateur en vue. Le léopard vu ce matin serait-il à l’origine de cette mise en cache ? Mystère… Nous repartons avec l’impression d’avoir effleuré, une fois encore, les secrets bien gardés du bush.

En route pour le camp de Lower Sabie

Ce matin, nous mettons le cap sur le camp de Lower Sabie. Comme souvent, nous choisissons un itinéraire sinueux plutôt qu’une ligne droite : H1-1, S66, retour sur la H1-1, puis H3, S113, S23, S114, S21, et enfin la H4-1. Un véritable tissage de pistes, parfait pour maximiser les chances d’observations et éviter les hordes de véhicules.

Dès les premiers kilomètres sur la H1-1, nous retrouvons l’impala toujours suspendu dans son arbre. Non loin de là, un bateleur est perché, guettant sans doute l’opportunité de voler un morceau. Un peu plus loin, un martin-chasseur à tête brune attire notre regard par ses couleurs vives, tandis qu’une hyène tachetée s’est carrément installée sur le bitume, imperturbable.

Nous reprenons la route vers le lac de Transport, dont l’ambiance nous avait charmés la veille. À notre arrivée, des éléphants s’abreuvent paisiblement, baignés par la lumière dorée du lever de soleil. Un instant d’une grande sérénité, presque irréel. Quelques instants plus tard, c’est une harde d’impalas qui s’approche, venue à son tour se désaltérer. Le calme et la beauté du lieu nous enveloppent complètement.

Sur la H3, une scène rare et touchante se dévoile devant nous : deux jeunes chiots de hyène tachetée en train de téter leur mère. Une image tendre et intime, très peu fréquente en pleine journée. On reste longtemps à les observer, attendris.

Les rencontres se succèdent ensuite à un rythme soutenu : girafes, une ombrette africaine qui s’approche tout près de notre véhicule, et un groupe de lions paressant sur une plage de sable blanc. Peu avant 10h, une forme tachetée attire notre attention : un léopard est couché derrière un buisson très dense. Nous patientons une vingtaine de minutes dans l’espoir qu’il se montre. Mais l’endroit est peu photogénique, et même s’il était sorti, je n’aurais sans doute obtenu qu’un cliché sans intérêt. Nous repartons donc, sans regret.

La suite du trajet nous offre encore de belles surprises : des buffles, quelques éléphants, et un lion profondément endormi sur une plage.

Nous atteignons finalement Lower Sabie aux alentours de 14h, un peu fatigués, mais enchantés par la richesse de cette matinée de safari.

Game-drive avec le camp de lower Sabie

Nous nous installons pour deux nuits dans une tente au camp de Lower Sabie. J’adore cette partie du camp, plus à l’écart que les rondavels traditionnels, avec une ambiance plus intimiste et proche de la nature. Autour de la tente, l’animation ne tarde pas : un souimanga à collier virevolte entre les branches, que je prends plaisir à photographier. Un petit moment de quiétude avant de repartir en exploration.

En fin d’après-midi, nous embarquons pour un safari guidé par un ranger du camp. L’itinéraire longe la rivière Sabie, en suivant la H4-1. Le safari commence en beauté, avec un face-à-face silencieux avec un crocodile baigné par la lumière dorée de la fin de journée.

Un peu plus loin, un lion est allongé sur le sable, plongé dans un profond sommeil. Encore un félin qui a choisi la sieste plutôt que la chasse. Aujourd’hui, c’est visiblement la journée des lions au repos.

Nous croisons ensuite un piquebœuf à bec rouge en pleine inspection sur le dos d’un grand koudou, scrutant chaque recoin à la recherche de parasites. Juste au-dessus, perché sur un arbre mort, un majestueux pygargue vocifère domine la rivière, observateur silencieux du paysage.

Alors que la lumière décline et que le ciel passe au bleu nuit, un éléphant surgit sur notre chemin. Puis, dans l’obscurité désormais installée, le bush s’éveille autrement : hyènes tachetées, civette furtive, hippopotame, buffle… Tous défilent, spectres de la nuit, devant notre véhicule.

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Une première soirée à Lower Sabie riche en contrastes, entre instants paisibles et frissons nocturnes.

Aller-retour jusqu’à Crocodile Bridge

Ce matin, nous partons explorer l’extrême sud du parc Kruger, en direction du camp de Crocodile Bridge. L’itinéraire du jour suit principalement la H4-2, une route réputée pour ses observations. Et la première ne se fait pas attendre : un imposant hippopotame mâle, couvert de cicatrices témoignant de nombreux combats, se déplace lentement dans le bush. Probablement en route vers un point d’eau pour y passer la journée, comme le veut son rituel quotidien.

La route reste relativement calme. Quelques jolies observations ponctuent néanmoins notre progression : un rollier à longs brins aux couleurs éclatantes, quelques girafes, un chacal à chabraque, un coucal dans les broussailles, un barbican promépic et, au loin, un marabout d’Afrique scrutant la savane. Rien de spectaculaire… jusqu’à notre arrivée près du plan d’eau de Gasanftombi.

Là, plusieurs véhicules sont déjà arrêtés. On coupe le moteur, on sort les jumelles. Quelques lionnes sont couchées à distance, immobiles mais visiblement attentives. Soudain, l’une d’elles se redresse et, en rasant le sol, commence à approcher un petit groupe de zèbres. La tension monte d’un cran. Mais elle est vite repérée — trop visible, trop lente. Elle tente tout de même une attaque, mais c’est un échec. L’action est brève, avortée avant même de vraiment commencer. Malheureusement, je n’ai pas pu capturer la scène en photo : mal positionné, et pris de court.

Un peu plus loin, près du barrage, un autre moment intense : une lionne se retrouve face à face avec un buffle, en pleine confrontation silencieuse. Chacun jauge l’autre, puis, à nouveau, la tension retombe. En repartant, nous découvrons un subadulte, dissimulé dans un buisson, occupé à dévorer une carcasse. Voilà donc pourquoi la troupe reste dans le secteur : un festin est en cours.

Nous poursuivons vers l’hippo pool, curieux de voir ce que le site nous réserve. Surprise : aucun hippopotame en vue… mais deux lionnes se reposent non loin. En chemin, nous avions croisé des zèbres, des phacochères — parfaits pour le menu des lionnes — ainsi qu’une girafe et un éléphant.

Nous atteignons finalement le camp de Crocodile Bridge pour une courte pause bien méritée, avant de reprendre la route, en ligne droite cette fois, pour rentrer à Lower Sabie.

À la recherche des lycaons

Pour notre safari de l’après-midi, nous choisissons d’explorer la zone sud-est de Lower Sabie, sur une boucle d’environ 48 km mêlant routes et pistes : H4-2, S137, S28. D’après les observations du matin, une meute de lycaons a été aperçue dans ce secteur. On sait qu’ils peuvent parcourir de grandes distances, surtout lorsqu’ils sont en chasse, mais on tente notre chance malgré tout.

Le début du safari est marqué par quelques belles observations de rapaces : un pygargue vocifère, suivi d’un aigle ravisseur dans un arbre.

En route vers le Ntandanyathi Hide, les rencontres s’enchaînent : un phacochère mange les herbes courtes, un steenbok se fige un instant avant de disparaître, et un calao leucomèle sur une branche. À l’observatoire, quelques éléphants évoluent tranquillement autour du point d’eau, rejoints par des bucorves du Sud, toujours impressionnants par leur taille et leur démarche.

Le retour vers le camp se fait dans la lumière dorée de fin de journée. Juste avant de rentrer, nous faisons un dernier arrêt au petit plan d’eau situé à une centaine de mètres de l’entrée de Lower Sabie. Le soleil s’y couche lentement, teintant le ciel de rose et d’orange pendant que crocodiles et hippopotames attendent impatiemment la nuit. Une belle façon de conclure cette boucle, même si les lycaons auront, cette fois, échappé à nos regards.

Direction Berg-en-Dal

Nous entamons une longue matinée de safari, direction Berg-en-Dal, le dernier camp de notre aventure dans le parc Kruger. Une étape qui marque la fin de notre voyage, mais pas celle des rencontres sauvages.

La matinée commence par une boucle au nord de Lower Sabie, en empruntant les pistes S128, S29 et la H10. Le bush est calme, baigné dans une lumière douce. Nous croisons quelques grands koudous élégants, des girafes curieuses et, sur le pont de Lower Sabie, un martin-pêcheur géant guettant le moindre mouvement à la surface de l’eau.

Nous reprenons ensuite la route vers le sud par la H4-2. À proximité de la zone où nous avions observé les lions la veille, c’est cette fois un bateleur perché dans un arbre qui attire notre attention. Plus de félins à l’horizon ; à leur place, un troupeau de buffles occupe désormais le terrain. La savane change de visage d’un jour à l’autre.

Nous bifurquons ensuite sur la S25, longeant la rivière Crocodile en direction de Berg-en-Dal. Le paysage est superbe, même si les observations restent assez discrètes ce matin. En chemin, nous croisons tout de même quelques zèbres, buffles, girafes, et bien sûr les incontournables impalas.

Une matinée plutôt paisible, qui contraste avec l’intensité des jours précédents, mais qui nous offre une transition douce vers la fin de ce magnifique périple.

Sunset game-drive

Pour notre dernier après-midi dans le parc, nous participons à un safari guidé au départ du camp de Berg-en-Dal. Le circuit emprunte une boucle d’environ 45 km, passant par les pistes S110, H3, H2-2, S114, puis retour au camp par la S110.

Dans cette partie sud-ouest du Kruger, les paysages changent nettement : plus vallonnés, plus verts aussi. Ce secteur, le plus pluvieux du parc, offre un décor presque montagnard, contrastant avec les vastes plaines du nord et de l’est.

Notre première belle observation se fait en début de soirée : une famille de lions commence à s’agiter après une journée de repos à l’ombre. Les jeunes s’étirent derrière les buissons, les adultes se lèvent lentement… le moment où la vie nocturne s’éveille.

Un peu plus tard, nous tombons sur une hyène tachetée trottinant le long de la piste, silhouette furtive dans la lumière déclinante.

Puis, à la tombée de la nuit, la magie opère. Dans les faisceaux de nos lampes, un caméléon immobile est repéré sur une branche, parfaitement camouflé. Enfin, à proximité d’un point d’eau, une femelle hippopotame et son petit nous offrent la dernière scène dans l’obscurité de la nuit.

Dernier safari dans le Kruger

Dernière matinée dans le parc national Kruger. Et quelle matinée pour clore cette aventure ! Peu avant le lever du soleil, dans les collines environnantes de Berg-en-Dal, nous avons la chance d’observer deux rhinocéros blancs. Leurs cornes ont été coupées, comme souvent ici, pour les protéger du braconnage.

Un peu plus tard, un magnifique koudou mâle se montre à la lumière dorée du matin, comme pour saluer notre départ.

Nous prenons ensuite la route vers la porte Paul Kruger, non sans ralentir pour profiter de nos dernières rencontres : un rollier à longs brins, une hyène tachetée, un barbican promépic perché sur le rétroviseur de la voiture, et bien sûr deux girafes en pleine dispute.

Il est temps de quitter le Kruger. Le cœur un peu serré, mais des souvenirs plein la tête. Notre voyage, cependant, ne s’arrête pas là. Nous poursuivons l’aventure dans la réserve privée de Sabi Sand, où nous allons séjourner à l’Umkumbe Safari Lodge. Une nouvelle étape, plus exclusive, nous attend , avec peut-être d’autres grandes rencontres à la clé.

Cahier pratique – Sud du parc national Kruger

Comment s’y rendre ?

Vol international jusqu’à l’aéroport de Johannesburg. Comptez ensuite 5h00 de route en moyenne pour rejoindre la Paul Kruger Gate ou la Crocodile Bridge Gate et 4h15 pour la Numbi Gate ou la Malelane Gate avec votre voiture de location. Selon l’horaire de votre arrivée, cela est faisable dans la journée, sinon, faites une halte en cours de route comme à Witbank ou Nelspruit.

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Quelle voiture louer ? 4×4, suv ou berline ?

Si, comme nous, vous logez en rondavel ou en bungalow dans les camps du parc, il n’est pas nécessaire de rouler en 4×4 pour votre safari au Kruger.

En revanche, je vous recommande vivement de louer un SUV plutôt qu’une berline. Sa garde au sol plus élevée facilite le passage sur les pistes parfois creusées ou irrégulières, en évitant que le bas de caisse ne frotte. De plus, la position de conduite surélevée offre une bien meilleure visibilité, notamment lorsque les herbes sont hautes — un vrai plus pour repérer la faune. Un bon compromis confort/visibilité pour profiter pleinement de votre safari en self-drive.

Où dormir ? Où manger ? Dans le sud du parc Kruger

Lors de notre exploration de la partie sud du parc, nous avons séjourné dans les camps suivants :

  • Skukuza Restcamp : Le plus grand restcamp du Kruger. Beaucoup de services mais c’est aussi le camp le moins intime et celui que j’aime le moins. Grosse densité de faune autour.
  • Lower Sabie Restcamp : Mon restcamp préféré dans le sud du Kruger pour sa position exceptionnelle le long de la rivière Sabie et la densité de la faune. Préférez les tentes aux rondades.
  • Berg-en-Dal Restcamp : Un camp moins fréquenté que les précédents. Ambiance plus intime. Je l’aime beaucoup pour ça.

Autres options d’hébergement dans la région sud du Kruger  :

  • Pretoriuskop Restcamp : séduit par son ambiance paisible, ses huttes au charme authentique et la beauté des paysages parsemés de rochers granitiques.
  • Crocodile Bridge Restcamp : point de départ idéal pour des safaris riches en rencontres animalières, notamment dans l’une des zones les plus denses en faune du parc.
  • Malelane Camp : Petit camp qui offre une expérience intime, parfait pour les voyageurs en quête de calme et de safaris moins bondés, avec la rivière en toile de fond et la vie sauvage à portée de regard.
  • Biyamiti Bushveld Camp : Isolé et exclusivement accessible aux résidents, les chalets sont nichés au bord d’une rivière asséchée où passent régulièrement éléphants, léopards et autres visiteurs furtifs.
  • Jock Safari Lodge : Concession privée de 6 000 hectares dans le parc national Kruger. Lodge 5 étoiles de 12 suites de luxe.
  • Lukimbi Lodge : Lodge situé dans la concession privée de Lwakahle (15 000 hectares) entre Crocodile Bridge et Berg-En-Dal. 16 suites de luxe dans ce lodge 5 étoiles.
  • Rhino walking safari : Lodge luxueux situé sur une concession privée de 12 000 hectares situé un peu au nord de Skukuza.
  • Nkuhlu Tented Camp : Petit camp de toile de 7 tentes sur la rive de la rivière Sabie à l’est de Skukuza. Vous pouvez choisir de faire vos safaris par vous-même ou avec les guides du camp. Self-catering (pas de restaurant). Toutes les tentes disposent d’une cuisine. Une superbe option atypique dans le Kruger et une superbe localisation pour voir la faune.

Avec qui partir en safari en Afrique du Sud ?

Pour votre safari et voyage en Afrique du Sud, je vous conseille d’adresser votre demande de devis sur mesure auprès de l’agence de voyage locale francophone avec qui je voyage en Afrique du Sud. Je l’ai sélectionnée pour son sérieux et sa capacité à répondre aux demandes personnalisées. Et je vous conseille aussi la lecture de l’article bien préparer votre voyage et vos safaris en Afrique du Sud.

Bibliographie

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