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Test Sony Alpha 1, l’appareil ultime en photo animalière ?

Le Sony Alpha 1 (ou Sony A1) est l’appareil photo haut de gamme de Sony. Ce plein format 24×36 a l’ambition d’être l’appareil photo/vidéo ultime réunissant le meilleur des gammes Sony : les appareils à haute résolution (la gamme A7R), les appareils pour la photographie de sport (la gamme A9) et les boitiers orientés vidéos (la gamme A7S).

J’utilise le Sony Alpha 1 depuis le mois d’avril 2021, quasi exclusivement en photographie animalière, couplé avec le téléobjectif Sony FE 400 mm F2.8 GM OSS et le grip VG-C4EM ainsi que parfois les multiplicateurs x1.4 et x2.

Les caractéristiques du Sony Alpha 1

Loin de moi l’idée de vous détailler tout la fiche technique du Sony Alpha 1 (pour cela reportez-vous au site Sony) mais de vous dévoiler ce qui m’a donné envie de tester le Sony A1 puis de l’acheter.

Plusieurs caractéristiques de l’Alpha 1 m’ont tapé dans l’œil lorsque Sony a annoncé sa sortie :

  • Un capteur empilé plein format de 50,1 MP avec une dynamique de 15 diaphs et une absence annoncée de rolling shutter
  • Une rafale jusqu’à 30 images/s
  • Suivi des yeux des oiseaux et des animaux avec l’Eye AF
  • Un viseur Oled de 9,44 millions de points avec un taux de rafraichissement jusqu’à 240 images/s
  • Une stabilisation d’image sur 5 axes
  • Grande plage de sensibilité (100 à 32 000 iso)
  • Vidéo 4K à 120 images/s et même 8k à 30 images/s
  • Une batterie annonçant une autonomie jusqu’à 530 images par charge
  • Un poids mesuré (737 g)

Avouez que sur le papier, la fiche technique est impressionnante. D’ailleurs comme le prix du Sony Alpha 1 puisqu’il est vendu 7299 €.

Passons maintenant à la prise en main du boitier.

La prise en main du Sony Alpha 1

Taille, dimensions et ergonomie

Le Sony Alpha 1 est à l’instar des autres boitiers de la marque plutôt compact et léger.

Son poids est de 737 g, 1100 g avec le grip et deux batteries.

Ses dimensions 12,89 cm (largeur) x 9,69 cm (hauteur) x 8,08 cm (profondeur). J’apprécie la compacité mais encore faut-il pouvoir accéder facilement aux boutons et aux fonctions des boitiers. Qu’en est-il ? Pas de souci pour accéder au pad, roulette du menu et différents boutons. Bon, il faut dire que j’ai des mains assez fines. Sans grip, la poignée manque de prise lorsque le Sony Alpha 1 est couplé avec un téléobjectif. Avec le grip, tout rentre dans l’ordre. Je trouve par contre l’espace entre la poignée est l’objectif  assez restreint. Si cela ne m’a pas posé de problème, j’imagine sans mal que ça le sera avec des photographes qui ont de bonnes paluches.

Sur la partie supérieure du boitier, j’apprécie la présence des barillets qui permettent de voir d’un coup d’œil les réglages de l’appareil. On trouve trois barillets : un double pour choisir d’un côté le type d’AF (AF-S, AF-C, manuel) et de l’autre la cadence de prises de vue (single, différents types de rafales…), un barillet de type PASM (priorité ouverture, priorité vitesse, manuel, modes programmés…) pour sélectionner son mode de prise de vue et un dernier barillet d’exposition.

Il y a un double slot de cartes mémoires permettant d’utiliser des cartes SDXC/SDHC UHS-I et UHS-II ainsi que les nouvelles cartes CFexpress de Type A qui peuvent atteindre un débit théorique de 800 Mo/s contre 150 Mo/s pour mes cartes Lexar SDXC.

L’Alpha 1 est le premier Sony avec lequel j’ai fait des images. On m’avait beaucoup parlé des menus indigestes. Force est de constater que Sony a fait des efforts. Dans l’ensemble c’est lisible. Reste qu’il faut quand même chercher à quoi servent quelques fonctions.

Un petit point m’a chiffonné. Il faut entre 1 et 2 secondes pour allumer le boitier. C’est quand même énorme pour un produit très haut de gamme. Heureusement, une fois allumé, il se montre bien plus véloce.

L’écran LCD de 3 pouces avec 1,44 million de points est orientable horizontalement : 107° vers le haut et 41° vers le bas. On ne retrouve donc pas l’écran sur rotule inauguré chez Sony avec le A7S III ou présent sur le Canon R5. C’est dommage, c’est très apprécié des vidéastes. Ne pas l’avoir est un désavantage selon moi. C’est un choix fait par Sony mais alors il aurait fallu offrir aussi un écran orientable verticalement comme c’est le cas avec mon Fujifilm X-T3. L’écran est aussi tactile. Personnellement, je l’ai désactivé. En photo, je trouve que cela a un intérêt limité. En vidéo par contre, c’est un critère que je trouve essentiel. Par contre, je trouve l’écran un peu petit et il n’est pas facile de faire le point précisément ou de naviguer avec le tactile dans les menus si l’on a de gros doigts.

Le viseur électronique est quant à lui exceptionnel. Avec une dalle Oled de 9,44 millions de points et un grossissement de 0,9x, c’est ce qu’il y a de mieux sur le marché actuellement. Sony offre le luxe d’avoir un rafraichissement des images pouvant atteindre 240 images/s. Il existe en réalité trois modes de cadence du viseur : standard (60 images/s), Hi (120 images/s) et Hi+ (240 images/s). Plus la cadence est rapide, moins l’écran est défini. A 240 images/sec, l’écran a une définition de 5,76 millions de point. J’ai personnellement réglé le viseur sur 120 images/s et cela me convient parfaitement. Je ne constate pas de black-out ou de lag dans le viseur lorsque je réalise une rafale.

Une petite fonction bien utile qui pourrait passer inaperçue mais qui sera très largement appréciée par de nombreux photographes. Le Sony Alpha 1 offre la possibilité de baisser un rideau de protection du capteur avec l’obturateur mécanique et électronique dès lors qu’on passe le commutateur sur off. Pratique quand on doit changer d’objectif. Cela évite de mettre des poussières sur le capteur.

Je voulais finir avec la connectique. Le Sony Alpha 1 fournit toute la connectique dont pourrait avoir besoin un photographe ou un vidéaste :

  • Technologies sans fil : Wi-Fi 802.11ac, Bluetooth et NFC
  • Prise USB-C USB 3.2 Gen 2 offrant des débits théoriques jusqu’à 10 Gb/s et l’alimentation de l’appareil pendant la prise de vue via une batterie externe par exemple
  • Et aussi : micro, prise casque, RJ45, HDMI type A, micro-USB (pour les accessoires), Synchro flash

Il n’y a pas d’enregistrement des coordonnées GPS de la photo en natif. Je trouve cela regrettable. Il faut jumeler le boitier avec l’application Imaging Edge Mobile pour qu’elles soient ajoutée aux données Exif des photos. Si à l’export d’une image, je supprime toujours les coordonnées GPS, j’aime avoir l’info de localisation dans mon logiciel de traitement d’images sans devoir passer par une application même si elle provient de Sony.

La création de raccourcis

Chacun pourra également créer ses propres raccourcis en fonction de sa pratique en attribuant une fonction à des boutons spécifiques. Voici quelques raccourcis que j’ai créés pour la prise de vue. Il est aussi possible d’en créer pour le mode vidéo et le mode lecture :

  • Bouton C1 : me permet de basculer du mode suivi des yeux Animal à Oiseaux en un clic.
  • Bouton C2 : avec ce bouton, je bascule rapidement d’une zone de mise au point à une autre. A noter qu’il est possible de ne pas inclure toutes les zones de mise au point disponibles. Je limite souvent à deux ou trois zones selon le sujet à photographier afin de gagner en rapidité selon la situation.
  • Bouton C3 : j’ai assigné à ce bouton la fonction APS-C S35 qui recadre le champ de la photo au format APS-C ou au format Super35mm pour la vidéo. La résolution de la photo baisse alors à 5664 x 3768 px au lieu de 8672 x 5784 px mais le cadrage zoome 1,6 fois dans l’image.
  • Mollette bas : correction de l’exposition.
  • Mollette droite : correction de la sensibilité Iso
  • AF-One : pour faire la mise au point (dissocié du bouton de déclenchement)

Il y a deux autres modes de personnalisation :

  • La touche Fn permet d’assigner jusqu’à 12 fonctions en photo et en vidéo
  • Création d’un menu personnalisé avec toutes les fonctions utiles

Ces deux derniers modes de personnalisation sont certes moins rapides que la personnalisation des boutons mais permettent d’éviter d’entrer dans les menus et de modifier un réglage rapidement. J’adore !

Le Test terrain du Sony Alpha 1

J’ai en main le Sony Alpha 1 depuis le mois d’avril 2021. Je l’ai utilisé lors de reportages pour le blog ainsi que lors d’encadrement de stages et voyages photo. Afin de faciliter la lecture, j’ai découpé mon avis par item.

La qualité d’image

Le Sony A1 délivre des photos d’une définition de 8672 x 5784 px d’une grande qualité. Grâce à sa dynamique de 15 diaphs, il expose correctement les hautes et basses lumières. Le piqué est excellent (l’optique y est aussi pour beaucoup) et les détails remarquables.

L’Alpha 1 peut délivrer des images aux formats JPEG (8 bits), HEIF (High Efficiency Image File 10 bits) et RAW 14 bits  (non compressé, compressé sans perte et compressé). J’utilise le RAW compressé sans perte pour garder toute la latitude d’un fichier Raw dans le post-traitement tout en réduisant son poids par rapport à un RAW non compressé. Voici le poids moyen d’un RAW du Sony Alpha 1 :

  • RAW non compressé : 104 MO
  • RAW compressé sans perte : 69 MO
  • RAW compressé : 57 MO

La rafale et le buffer

Le Sony Alpha 1 est capable de délivrer 30 photos/s avec l’obturateur électronique tout en conservant l’intégralité des performances de suivi AF et AE. Oui et non. Cela dépend aussi de votre carte mémoire. Cette cadence est effectivement respectée avec les cartes CFexpress de Type A, pas avec mes cartes Lexar SDXC où la cadence moyenne tournait aux environs de 20 images/s. Largement bien assez pour mon usage. Il faut aussi garder en tête qu’au plus l’on fait d’images à la seconde, au plus on encombre ses disques durs d’images à trier. En obturateur mécanique, la rafale tombe à 10 images/s.

En photographie animalière, le buffer est une donnée importante. Quoi de plus rageant d’être stoppé net dans sa prise de vue en rafale à cause d’une mémoire tampon pleine. Sony annonce pour l’Alpha 1 la possibilité de prendre jusqu’à près de 165 images JPEG plein format ou 155 images RAW plein format compressées à une cadence maximale de 30 images/s avec l’obturateur électronique. A 20 images/s avec une carte SDXC, on monte à plus de 200 images/s au format Raw compressé sans perte que j’utilise.

A noter qu’avec une carte CFexpress de Type A, l’enregistrement des photos sur la carte est instantané. Avec les cartes SD, il faut plusieurs secondes pour permettre à une rafale de s’enregistrer sur la carte, ce qui ne vous empêchera pas de faire d’autres photos mais ne vous permettra pas de basculer en mode vidéo. Avec une CFexpress de Type A, on n’a pas ce délai de latence.

L’autofocus

Le réglage du mode autofocus se gère sur le barillet du capot supérieur de l’Alpha 1. La majorité du temps, le réglage est sur AF-C (Autofocus continu) en photographie animalière.

La fonction de mise au point automatique « Eye AF » offre trois réglages : humain (sélection Œil Droit/Gauche), animal (sélection Œil Droit/Gauche) et oiseau en mode photo. Juste humain en mode vidéo. Le tracking des yeux par le boitier est impressionnant dans la majorité des situations, y compris sur les bords du cadrage. Il est par contre dommage de devoir choisir entre Animal et Oiseau car si vous souhaitez photographier un oiseau alors que vous être sur le réglage Animal la mise au point va avoir des difficultés à trouver l’œil. Les Canon R5 et R6 offrent une fonction de suivi incluant les deux sous l’intitulé Animal. Pourquoi Sony ne fait pas la même chose ?

J’ai quand même repéré quelques situations qui mettaient en difficulté la fonction « Eye AF ».

  • A contre-jour en pleine journée, l’AF patine. J’ai connu cette situation lors d’un affût photo dans le parc du Marquenterre.
  • En basse lumière, l’AF est plus lent. J’ai pu le constater en Suède lors d’un affût pour photographier l’ours brun.
  • Lorsqu’un oiseau se toilette et éclabousse l’eau partout autour de lui, l’AF, a tendance à accrocher sur les gouttelettes.
  • Le boitier peut avoir des difficultés à faire le point sur l’œil si le sujet est peu contrasté comme c’est le cas avec une corneille (Å“il noir sur plumes noires).

La montée en iso

La montée en sensibilité génère toujours du bruit (artefacts et effets indésirables qui rendent à l’image une texture granuleuse).

Le Sony Alpha 1 offre une plage de sensibilité étendue d’iso 100 à iso 32 000, extensible à iso 50 et iso 102 400.

Avec l’Alpha 1, on commence à percevoir le bruit vers 640 iso mais on peut largement exploiter un fichier Raw jusqu’à 6400 iso, voire 12800 iso dans des situations très extrêmes. Au-delà, c’est difficile de pouvoir exploiter la photo car elle montre des niveaux élevés de bruit de chrominance (couleur) et de luminosité (grain). Ce que je trouve remarquable avec le Sony A1, c’est que malgré le bruit, les Raw gardent des détails et les photos ne sont pas trop lissées jusqu’à 12800 isos (en jpeg, c’est une autre histoire). On peut donc en post-production supprimer tout ou partie du Raw via son logiciel de traitement d’images, Lightroom pour moi, ou à l’aide de logiciels tiers comme DXO PureRaw ou Topaz Denoise AI.

Ours brun, Sony Alpha 1Ours brun, Sony Alpha 1

Le rolling-shutter et le banding

Le rolling shutter est bien connu des boitiers hybrides avec l’obturateur électronique. Sur les photos mais aussi les vidéos, on peut voir une déformation de l’image lors de la capture de mouvements rapides. Les cas typiques sont les rayons d’un vélo, les pales des hélices d’un avion. En photographie animalière, le rolling shutter pouvait occasionnellement poser problème lors de déplacements rapides d’espèces comme le faucon pèlerin ou le guépard. Avec le A1, c’est la fin de ce phénomène d’après Sony. Sur le terrain, je n’ai pas eu l’occasion de mettre à mal le rolling shutter. J’ai donc photographié à la maison une roue de vélo qui tourne dont voici les images (la première avec le Sony A1 et la seconde avec le Fujifilm X-T3):

Rolling shutter Fujifilm X-T3Absence de rolling shutter sur le Sony Alpha 1

Le banding est un phénomène lié à l’électronique de l’appareil photo qui fait apparaître des lignes disgracieuses provoquées par les éclairages artificiels. Ok en photographie animalière, on rencontre rarement ce cas. Mais si vous faites des affûts de nuit, cela peut arriver. L’antiscintillement permettrait de photographier avec l’obturateur électronique sans banding. Je n’ai pas eu l’occasion de le tester.

L’autonomie des batteries

Sony annonce une autonomie par batterie d’environ 530 images par charge si les prises de vue sont faites avec l’écran LCD et d’environ 430 images avec le viseur.

Avec deux batteries dans mon grip, je pouvais réaliser plus de 1000 photos avant de recharger. On n’est pas au niveau des réflex haut de gamme mais pour un hybride, c’est très bien.

A noter que les batteries peuvent être rechargées via le cable USB-C et une batterie externe tout en continuant les prises de vue. Voilà qui peut-être très utile sur le terrain quand on n’a pas accès à l’électricité.

La stabilisation

Le Sony Alpha 1 est équipé d’une stabilisation d’image optique intégrée sur cinq axes, avec amélioration de vitesse d’obturation par paliers de 5,5 stops.

J’ai toujours photographié avec la stabilisation sur on. Lorsque l’Alpha 1 est couplé avec le 400 mm F2.8, mieux vaut qu’elle soit activée pour limiter les flous de bougé. En vidéo, sans trépied, difficile d’être complètement stable.

Obturateur mécanique ou électronique ?

L’obturateur électronique présente des avantages sur l’obturateur mécanique mais présentait jusqu’au Sony Alpha 1 aussi des défauts, notamment avec la présence de rolling-shutter et de banding. Ici, il n’y a maintenant plus aucune raison de photographier avec l’obturateur mécanique. Les principaux autres avantages :

  • Prises de vue complètement silencieuses. En affût, c’est juste un régal.
  • Rafale plus rapide : Jusqu’à 30 images par seconde avec l’obturateur électronique contre 10 images par seconde pour l’obturateur mécanique
  • Plus grandes vitesses d’obturation : 1/32 000 pour l’obturateur électronique contre 1/8 000 pour l’obturateur mécanique (ce qui peut éviter l’usage de filtre ND par exemple)

La vidéo

Je n’ai pas vraiment testé la fonction vidéo du Sony Alpha 1 étant photographe et pas caméraman. J’ai réalisé cependant quelques courts plans en vue de les partager en stories ou reels sur mon compte Instagram.

Les possibilités vont largement au-delà de mes besoins avec de la 4K à 120 images/s et même 8k à 30 images/s. L’Alpha 1 offre aussi des fonctions de qualité vidéo élevée comme une profondeur de couleur 10 bits, un échantillonnage couleur 4:2:2, la prise en charge de codecs MPEG-H HEVC/H.265 et la prise en charge de la compression intra image, ainsi que la compatibilité avec différents formats de fichier pour le montage.

J’ai voulu filmer en XAVC HS 4K 50 images/s sur ma carte Lexar SDXC à 150 Mo/s. Résultat : surchauffe du boitier après quelques plans. C’est vrai qu’il faisait chaud dans l’affût mais je ne m’attendais pas à cette surchauffe. Il faudrait que je puisse retester avec une carte CFexpress Type A mais je n’ai pas encore fait l’investissement (environ 369 € la carte de 160 go et 205 € la carte de 80 go).

Les formats XAVC S-1 4K et XAVC S-1 HD ne sont pas possibles avec cette carte. Il faut impérativement  une carte CFexpress Type A. La 8K l’est mais je ne l’ai même pas utilisé.

En réalité pour mon usage, la HD ou la 4K me suffisent largement.

Par contre, je ne comprends pas pourquoi en vidéo la fonction de tracking des yeux n’est pas disponible pour les animaux et les oiseaux. Enfin, j’imagine que ça permet de faire appel à moins de ressources et évite la surchauffe. J’espère que cela sera mis à jour dans le futur via le firmware.

Faut-il utiliser une carte CFexpress Type A ou une SD ?

Le Sony Alpha 1 peut embarquer des cartes  mémoires SD, SDHC (compatible UHS-I/II), SDXC (compatible UHS-I/II) et la nouvelle CFexpress Type A.

Faut-il investir dans une carte CFexpress Type A ? Oui et non. Tout dépend de votre usage. Les cartes CFexpress de Type A peuvent atteindre un débit théorique de 800 Mo/s contre 150 Mo/s pour mes cartes Lexar SDXC. Mes cartes SD se sont trouvées limitées en vidéo et avec les cartes SD le buffer met du temps à se vider, ce qui empêche, après une rafale, de passer en mode vidéo tant que les photos ne sont pas enregistrées sur la carte mémoire. On peut par contre continuer à photographier.

Pour du paysage, les SD suffisent. Pour un usage sport et animalier, les cartes CFexpress Type A  s’avèrent très confortables à utiliser. Pour la vidéo, elles sont indispensables.

Quelques images du Sony Alpha 1

Voici une sélection de photos réalisées avec le Sony Alpha 1 après traitement : en Suède, Camargue, Catalogne et dans la Somme.

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Mon avis sur le Sony Alpha 1

  • Avis sur le Sony Alpha 1 - 95%
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Résumé de mon avis

Le Sony Alpha 1 est une bête de course taillée pour presque tout, autant en vidéo qu’en photo. Son autofocus, le tracking des oiseaux et des animaux ainsi que son obturateur électronique complètement silencieux sont des atouts indéniables en photographie animalière.

Il ravira les photographes exigeants prêts à débourser 7300 €. Les autres attendront sans doute la sortie d’un A7 IV ou d’un A9 III qui devraient vraisemblablement bénéficier de plusieurs avancées technologiques de l’Alpha 1 mais forcément avec des caractéristiques en moins.

Pros

  • Excellente qualité des images
  • Autofocus ultra réactif
  • Suivi AF des animaux et des oiseaux d’excellente qualité
  • Excellente qualité du viseur électronique, sans black out permettant un suivi plus aisé en mode rafale
  • Obturateur électronique performant sans rolling shutter ni banding
  • Rafale jusqu’à 30 images/s
  • Buffer quasi sans limite
  • Bonne montée en iso
  • Connectique complète
  • Double slot de cartes mémoires permettant l’usage de format différent
  • Boitier personnalisable avec des réglages et raccourcis différents pour les modes vidéo et photos

Cons

  • Pas d’écran sur rotule permettant de l’incliner en mode portrait
  • Temps de démarrage du boitier un peu long
  • Prix de la Carte CFexpress Type A
  • Pas de suivi des yeux des animaux et des oiseaux en mode vidéo (peut-être par la suite via une mise à jour du firmware ?)
  • Pourquoi pas un seul mode de tracking des yeux pour les photos d’oiseaux et d’animaux ?
  • Pas d’enregistrement des coordonnées GPS des images sans passer par une application externe comme Imaging Edge Mobile

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2 commentaires au sujet de “Test Sony Alpha 1, l’appareil ultime en photo animalière ?”

  1. Merci pour cet excellent article.
    Je relève juste cette petite « erreur de frappe »
    :(la première avec le Sony A1 et la seconde avec le Fujifilm X-T3):
    Il me semble que c’est l’inverse 🙂
    Bonne soirée

    Répondre

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