Inspiré du modèle des Big 5 en Afrique, le concept des animaux incontournables des Galápagos a également émergé, donnant naissance aux Big 15 des Galápagos. Voici les 15 animaux à voir absolument sur l’archipel lors d’une croisière ou d’un séjour aux Galápagos.
En complément de cet article, si vous avez envie de visiter l’archipel, lisez mon guide pratique des Galápagos.
Les animaux aux Galápagos et leur endémisme
Les Galápagos sont célèbres pour leur faune unique et leur exceptionnel taux d’endémisme. L’archipel abrite une multitude d’espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre, comme les tortues géantes, les iguanes marins ou les pinsons de Darwin. Cette diversité est le fruit d’une évolution isolée, permettant à ces animaux de s’adapter à des conditions particulières.
Les Galápagos offrent ainsi un véritable laboratoire naturel où l’on peut observer l’évolution en temps réel. Ces caractéristiques uniques font de l’archipel un lieu exceptionnel pour les passionnés de nature et un modèle de conservation de la biodiversité. L’endémisme des Galápagos est un témoignage vivant de l’incroyable diversité de la vie sur notre planète.
1 – Otarie des Galápagos
L’otarie des Galápagos (Zalophus wollebaeki) est un mammifère marin endémique de l’archipel équatorien. Plus petite que ses cousines californiennes, elle mesure environ 1,5 à 2,5 mètres et pèse jusqu’à 250 kg pour les mâles. Son pelage brun lui permet de se fondre dans les roches volcaniques des îles.
Joyeuse et agile, elle passe le plus clair de son temps à jouer dans les eaux cristallines ou à se prélasser sur les plages ensoleillées. Excellente nageuse, elle plonge jusqu’à 200 mètres pour chasser poissons et calamars. Très sociable, elle vit en colonies bruyantes, où les mâles dominants protègent farouchement leur territoire.
Cependant, cette espèce est menacée par le changement climatique, la pollution et les maladies introduites par l’homme. Classée vulnérable, elle incarne la fragilité des écosystèmes des Galápagos. Sa population a chuté très nettement depuis les années 70.
Vulnérable, endémique. Répandu sur les côtes de l’ensemble de l’archipel des Galápagos. Toute l’année.
2 – Tortue géante des Galápagos
La tortue géante des Galápagos (Chelonoidis nigra) est l’un des symboles les plus emblématiques de l’archipel équatorien. Ce reptile impressionnant pèse adulte un poids avoisinant les 250 kg (le record est de 422 kg) et vivre plus d’un siècle, ce qui en fait l’un des vertébrés terrestres les plus longèves.
Son apparence varie selon son île d’origine. Les tortues des zones humides possèdent une carapace en forme de dôme, tandis que celles des régions arides ont une carapace en forme de selle, leur permettant d’étendre leur cou pour atteindre les feuillages élevés. Herbivore, elle se nourrit de végétaux, de fruits et de cactus. Grâce à son métabolisme lent, elle peut survivre sans nourriture ni eau pendant plusieurs mois.
La tortue géante des Galápagos est subdivisée en 9 à 15 sous-espèces selon les sources. Plusieurs sous-espèces sont éteintes. La plus connue est Chelonoidis nigra abingdonii grâce à « George le Solitaire ». C’était un mâle originaire de l’île Pinta. Il était le dernier individu connu de sa sous-espèce et est devenu un symbole mondial de la conservation des espèces menacées. Découvert en 1971 sur l’île Pinta, George a été transféré au centre de recherche Charles Darwin, sur l’île Santa Cruz, afin de tenter de sauver son espèce. Pendant des décennies, des efforts ont été faits pour le faire se reproduire avec des femelles d’espèces proches, mais sans succès. George est décédé en 2012 à plus de 100 ans. Son corps a été naturalisé et exposé en Équateur en hommage à son rôle dans la sensibilisation à la protection des espèces menacées. Son histoire a contribué à renforcer les efforts de conservation aux Galápagos, notamment pour la protection des autres sous-espèces de tortues géantes encore vivantes.
Autrefois chassée par les marins et confrontée à la destruction de son habitat par des espèces introduites (rat par exemple), la tortue géante a vu sa population chuter drastiquement. Grâce aux efforts de protection menés par le parc national des Galápagos et les scientifiques, les populations de tortues géantes se reconstituent lentement. Les programmes d’élevage et de réintroduction permettent aujourd’hui d’espérer un avenir meilleur pour cette espèce fascinante. Véritable vestige vivant de l’ère des dinosaures, la tortue géante incarne la richesse et la fragilité des écosystèmes insulaires. Sa préservation est essentielle pour maintenir l’équilibre naturel des Galápagos.
Endémique. De vulnérable à en danger critique d’extinction selon la sous espèces. Île Santa Cruz – San Cristobal – Isabela. Toute l’année.
3 – Buse des Galápagos
La buse des Galápagos (Buteo galapagoensi) est un rapace endémique de l’archipel, connu pour son rôle crucial dans l’écosystème insulaire. De taille moyenne, elle mesure environ 55 cm d’envergure et possède un plumage brun foncé.
Redoutable prédatrice, elle se nourrit principalement de petits reptiles, d’insectes, de rongeurs et parfois de charognes. Opportuniste, elle n’hésite pas à attaquer les nids d’oiseaux marins. Contrairement à de nombreux rapaces, elle est peu craintive et peut s’approcher des humains.
Vivant en petits groupes, la buse des Galápagos pratique une reproduction coopérative : plusieurs individus aident un couple dominant à élever les jeunes. Autrefois chassée par les colons qui la considéraient comme une menace pour leur bétail, elle a frôlé l’extinction. Grâce aux efforts de conservation, sa population se stabilise lentement, mais elle reste vulnérable face aux perturbations humaines et aux espèces invasives.
Endémique, classé vulnérable selon l’UICN. South Plaza – Española (pointe Suarez, Gardner Bay) – Santa Fe – Fernandina. Toute l’année.
4 – Iguane terrestre
L’iguane terrestre des Galápagos (Conolophus subcristatus) est un reptile emblématique de l’archipel. Avec son corps massif, sa peau jaune et brune, et sa crête épineuse, il mesure jusqu’à 1,2 mètre et peut peser plus de 10 kg.
Herbivore, il se nourrit principalement de cactus Opuntia, dont il consomme les feuilles, les fleurs et les fruits. Il joue un rôle clé dans la dispersion des graines, favorisant ainsi la régénération de la végétation. Capable de survivre avec peu d’eau, il tire son hydratation de sa nourriture.
Autrefois menacé par l’introduction de prédateurs comme les rats et les chiens, il a vu sa population décliner. Grâce aux efforts de conservation, notamment des programmes de réintroduction, l’iguane terrestre des Galápagos connaît une reprise progressive, contribuant à l’équilibre écologique de l’archipel.
Endémique, vulnérable. South Plaza – Santa Cruz – Seymour norte. Toute l’année.
5 – Iguane terrestre de Santa Fe
L’iguane terrestre de Santa Fe (Conolophus pallidus) est une espèce endémique de l’île Santa Fe, dans l’archipel des Galápagos. Cousin de l’iguane terrestre des Galápagos, il s’en distingue par une teinte plus claire et une crête dorsale moins marquée.
Ce reptile herbivore se nourrit principalement de cactus Opuntia, dont il consomme les fruits, les fleurs et même les épines. Adapté aux conditions arides de son habitat, il peut survivre avec très peu d’eau.
Longtemps menacé par les espèces introduites, comme les rats et les chèvres, l’iguane a bénéficié de programmes de conservation visant à restaurer son écosystème. Aujourd’hui, sa population est en meilleure santé, et il joue un rôle essentiel dans la dispersion des graines de cactus, contribuant ainsi à l’équilibre écologique de l’île.
Endémique, vulnérable.Vous aimez my-Wildlife ? Soutenez le blog en partageant les articles, en les commentant, en vous abonnant à la Wildletter ainsi qu’à mes comptes Instagram et Facebook. Chaque geste contribue à faire connaître davantage My-Wildlife.
Envie de soutenir le blog financièrement ? Faites vos achats via mes partenaires ou rejoignez-moi sur un voyage photo. Merci pour votre précieux soutien 🙏
![]() |
![]() |
| Renseignez le code créateur GREGORY lors de vos achats chez IPLN afin de soutenir le blog. | Partez en Voyage Photo à mes côtés avec mon partenaire Objectif Nature. Découvrez les voyages que j’accompagne. |
![]() |
![]() |
| Réservez votre location de voiture chez Discovercars. | Réservez vos nuits d’hôtels et vos hébergements chez Booking. |
6 – Iguane marin
L’iguane marin des Galápagos (Amblyrhynchus cristatus) est le seul lézard au monde capable de vivre et se nourrir en mer. Endémique de l’archipel, il se distingue par sa peau sombre, sa crête épineuse et ses griffes acérées qui lui permettent de s’accrocher aux rochers.
Excellente nageuse, cette espèce plonge jusqu’à 10 mètres de profondeur pour brouter les algues sous-marines, sa principale source de nourriture. Pour éliminer l’excès de sel ingéré, elle expulse des cristaux salins par ses narines.
Victime du changement climatique, des effets d’El Niño et des espèces invasives, sa population est vulnérable. Incarnation vivante de l’évolution, l’iguane marin est une preuve fascinante de l’adaptation des espèces à des environnements extrêmes. L’archipel compte 7 sous-espèces.
Endémique, vulnérable. Sur les rochers de toutes les îles. Toute l’année.
7 – Fou à pieds bleus
Le fou à pieds bleus (Sula nebouxii) est un oiseau marin emblématique, connu pour ses pattes vibrantes d’un bleu éclatant et son comportement unique. Présent principalement dans les îles tropicales du Pacifique et de l’Atlantique dont l’archipel des Galápagos, il est facilement reconnaissable par son plumage blanc et noir ainsi que ses yeux d’un bleu profond. Les fous à pieds bleus sont des oiseaux pêcheurs remarquables, plongeant depuis les airs pour capturer leurs proies, principalement des poissons.
Lors de la période de reproduction, ces oiseaux effectuent des danses nuptiales spectaculaires, où les mâles exhibent leurs pattes bleues pour séduire les femelles. Menacé par la pollution marine et la diminution des sardines (en lien avec El Niño), la population de fous à pieds bleus est en sérieux déclin dans l’archipel des Galápagos. En 80 ans, elle a chuté de plus de 70%.
Non endémique, préoccupation mineure. Espagñola (Punta Suarez) – San Cristóbal (Punta Pitt) – Daphne Major – Baltra – North Seymour Toute l’année.
8 – Fou de Grant
Le fou de Grant (Sula granti) est un oiseau marin impressionnant, facilement identifiable grâce à son plumage noir et blanc et ses pieds kaki ou gris-olive. Ce fou est principalement trouvé dans l’est de l’océan Pacifique dont l’archipel des Galápagos. Les fous de Grant se distinguent par leurs techniques de chasse impressionnantes, plongeant en piqué depuis les airs pour capturer des poissons. Ils sont également connus pour leur comportement social, formant de grandes colonies de reproduction sur des îles désertes. Les couples de fous de Grant partagent une forte relation de coopération pendant la nidification. La population des fous de Grant diminie fortement.
Non endémique, préoccupation mineure. Espagñola (Punta Suarez) – San Cristóbal (Punta Pitt) – Genovesa Toute l’année.
9 – Fou à pieds rouges
Le fou à pieds rouges (Sula sula) est un oiseau marin spectaculaire, facilement reconnaissable à ses pattes rouges vives. Le plumage de la sous-espèce websteri présente aux Galápagos a la particularité d’avoir deux couleurs de plumage : un morphe clair et un morphe sombre.
Présent principalement dans les eaux tropicales des 3 principaux océans : Atlantique, Indien et Pacifique, il se distingue par sa capacité à plonger depuis les airs pour capturer des poissons. Ce comportement de pêche en piqué est l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes à observer. Les fous à pieds rouges se regroupent souvent en grandes colonies pour la reproduction, où les mâles effectuent des danses nuptiales pour attirer les femelles. L’espèce niche dans des arbustes.
Bien que cette espèce soit assez abondante, elle est vulnérable à la perte de son habitat naturel et à la pollution des océans, ce qui souligne l’importance de préserver ces écosystèmes marins fragiles.
Non endémique, préoccupation mineure. San Cristóbal (Punta Pitt) – North Seymour – Genovesa – Wolf – Darwin Toute l’année.
10 – Frégates des Galápagos
Aux îles Galápagos, deux espèces de frégates se distinguent par leur présence imposante et leur comportement unique : la frégate superbe (Fregata magnificens) et la frégate du Pacifique (Fregata minor). Ces oiseaux marins sont célèbres pour leurs capacités de vol exceptionnelles, leur envergure impressionnante et le sac gulaire rouge des mâles.
Distinguer mâles et femelles est aisée car le dimorphisme sexuel est important. Distinguer les deux espèces n’est pas chose aisée, car la taille est relativement similaire ainsi que la couleur du plumage. Mais, je vais tenter de le faire.
La frégate superbe, plus grande des deux, est reconnaissable à son plumage noir et à son grand sac gulaire rouge que les mâles gonflent pendant la saison de reproduction pour attirer les femelles. Les frégates superbes sont également connues pour leur stratégie de « piraterie » : elles volent en rasant les mers pour attraper des poissons ou voler la nourriture des autres oiseaux marins. Ce comportement est lié au plumage non étanche de l’espèce qui ne permet pas à l’oiseau de plonger ni de nager, car il serait alors pris au piège par l’eau qui pénétrerait dans ses plumes.
La frégate du Pacifique, légèrement plus petite, partage des comportements similaires mais se distingue par une poitrine plus claire et un sac gulaire rouge moins développé. Bien que plus discrète dans sa parade nuptiale, elle pratique également la cleptoparasitisme, volant des proies aux autres oiseaux.
Ces deux espèces sont étroitement liées à l’écosystème marin des Galápagos et jouent un rôle important dans l’équilibre écologique de l’archipel.
Pour les deux espèces : non endémique, préoccupation mineure. North Seymour – Floreana (Gardner bay) – San Cristóbal (Wrreck bay, Kicker rock, Punta Pitt) – Genovesa. Toute l’année.11 – Albatros des Galápagos
L’Albatros des Galápagos (Phoebastria irrorata) est un oiseau majestueux et emblématique des îles Galápagos. Ce grand oiseau marin (2m35 d’envergure, 90 cm de haut pour un poids de 3 à 4 kg) se distingue par ses longues ailes, capables de battre l’air avec une grâce impressionnante, lui permettant de parcourir de vastes distances sans avoir besoin de beaucoup d’énergie. Il est surtout connu pour ses danses nuptiales spectaculaires et sa fidélité à son partenaire, avec lequel il forme des liens durables.
L’Albatros des Galápagos peut être observé sur l’île Española, entre les mois d’avril et de décembre. C’est durant cette période qu’ils reviennent pour nicher et se reproduire. Les visiteurs peuvent y admirer leurs parades nuptiales, leurs interactions affectueuses, ainsi que les soins apportés aux nouveau-nés qui apparaissent généralement à partir de juin. En dehors de cette période, les albatros quittent l’île pour se nourrir en haute mer, rendant leur observation impossible aux Galápagos.
En dépit de sa taille et de sa beauté, l’Albatros des Galápagos est une espèce très vulnérable. La reproduction de l’albatros est lente, car il ne produit qu’un seul œuf, ce qui rend sa survie encore plus fragile.
L’Albatros des Galápagos est actuellement classé en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’UICN. Cette classification reflète les graves menaces pesant sur l’espèce, notamment :
- Le déclin rapide de la population : Les études montrent une diminution annuelle de 2,3 % depuis 1994 et de 6,3 % depuis 2007.
- Une forte dépendance à un habitat limité : L’espèce se reproduit principalement sur l’île d’Española, ce qui la rend vulnérable aux changements climatiques et à la dégradation de l’habitat.
- Les menaces anthropiques : La pêche à la palangre, les espèces invasives, la pollution plastique et les maladies affectent gravement sa survie. Des efforts de conservation ont été mis en place, notamment l’interdiction de la pêche à la palangre dans la réserve marine des Galápagos et des initiatives internationales comme l’ACAP (Accord pour la conservation des albatros et des pétrels).
12 – Arctocéphale des Galápagos
L’otarie à fourrure des Galápagos ou l’arctocéphale des Galapagos (Arctocephalus galapagoensis) est une espèce endémique que l’on trouve exclusivement dans l’archipel des Galápagos. Reconnaissable par son pelage épais et dense, elle se distingue de l’otarie des Galápagos par sa taille plus petite, ses grands yeux préominents et son museau plus court. Sociables et curieuses, ces otaries vivent en groupes et se vivent le long des côtes rocheuses où il y a des eaux profondes, particulièrement celles des côtes extérieures de l’archipel. On les repère souvent à l’ombre plutôt qu’en plein soleil en raison de leur fourrure épaisse.
L’arctocéphale des Galapagos se nourrit principalement de poissons et de calamars, plongeant jusqu’à 100 m de profondeur. L’espèce chasse principalement la nuit.
Endémique, en danger d’extinction selon le classement UICN. Santiago (Puerto Egas) – Genovesa (Prince Philippe’s Steps) Toute l’année.13 – Manchot des Galápagos
Le manchot des Galápagos (Spheniscus mendiculus) est une espèce unique, vivant exclusivement dans l’archipel des Galápagos. C’est le seul manchot vivant près de l’équateur. C’est le plus petit et le plus septentrional des manchots, mesurant environ 53 cm pour un poids de 1,7 à 2,5 kg. Adapté à la chaleur tropicale grâce à la perte de son système d’accumulation des graisses, il se distingue par son plumage noir et blanc et son comportement social.
Bien qu’il soit un excellent nageur, il est incapable de voler. Il chasse principalement des poissons et des crustacés dans les eaux froides des courants marins. Il est monogame et se reproduit toute l’année, avec des pics entre juin et septembre et entre décembre et mars. Les couples pondent un ou deux œufs dans des crevasses volcaniques pour les protéger du soleil. Menacé par le phénomène El Niño, la surpêche et les espèces invasives, sa population est estimée entre 1200 et 2000 individus, ce qui en fait une espèce très vulnérable. Cette variabilité dans les estimations reflète les fluctuations dues aux conditions environnementales, notamment les phénomènes climatiques comme El Niño et La Niña.
Endémique, en danger sur la liste rouge de l’UICN. Fernandina (Punta Esponisa) – Isabela (Bahia Elizabeth, Tagus cove, Punta albemarle) – Santiago (Bahia Sullivan) – Bartolomé (Sombrero Chino) – Floreana (Punta Cormoran) Toute l’année.
14 – Flamant des Caraïbes
Le flamant des Caraïbes (Phoenicopterus ruber) est une espèce emblématique des îles Galápagos. Ce grand oiseau (130 à 145 cm de hauteur), reconnaissable par son plumage rose vif, se distingue par ses longues pattes et son cou gracieux. Il vit principalement dans les lagunes salées et les marais des îles, où il se nourrit de crevettes et d’algues. Leur couleur caractéristique provient de la caroténoïde contenue dans leur alimentation. La reproduction est perturbée par El Nino lorsque le niveau de l’eau monde dans les lagunes et inonde les nids.
Non endémique, préoccupation mineure. Isabela (Villamil, Punta Moreno) – Santa Cruz (Bahia Tortuga, Las Bachas) ; Floreana (Punta Cormorán) – Rábida – Santiago (Puerto Egas, Rocas Bainbridge). Toute l’année.
15 – Cormoran aptère
Le cormoran aptère (Nannopterum harrisi) est une espèce unique et endémique de l’archipel des Galápagos. Ce cormoran se distingue par son incapacité à voler, une caractéristique rare chez les oiseaux. En effet, ses ailes sont réduites et ses pattes, bien adaptées à la nage, lui permettent de se déplacer facilement sous l’eau à la recherche de poissons et de crustacés.
Le cormoran aptère vit principalement sur les côtes rocheuses des îles volcaniques, qui représentent son habitat unique.
Bien qu’il soit un excellent plongeur, sa perte de capacité de vol en fait une espèce particulièrement vulnérable aux perturbations humaines et aux catastrophes environnementales liées aux marées noires ou à El Niňo. La pêche industrielle représente également une menace majeure pour l’espèce, non seulement car elle réduit la disponibilité de leurs proies, mais aussi car les cormorans sont piégés dans les filets lorsqu’ils plongent à la recherche de nourriture.
Endémique, vulnérable (UICN) Fernandina (Punta espinosa) – Isabela (Urvina bay, Punta moreno, Punta Garcia). Toute l’année.
J’espère que vous avez apprécié ce big 15 des Galápagos des animaux à voir absolument dans l’archipel. Il y a bien entendu bien d’autres espèces fascinantes à observer, qu’elles soient endémiques ou non, migratrices ou non. Je peux citer la tortue verte, le requin-corail, le hibou des marais des Galápagos ou encore les pinsons de Darwin.
Cahier pratique
Comment s’y rendre ?
Vol international jusqu’à Quito. Puis vol pour l’archipel des Galápagos vers l’un des deux aéroports : celui de Baltra ou celui de San Cristóbal selon le point de départ de votre croisière ou le lieu de votre séjour (Puerto Ayora ou Puerto Baquerizo Moreno).
Recherchez votre billet d'avion
Je vous invite aussi à tester les comparateurs de vols Kayak ou Trip.com.
Quel est le meilleur moment pour observer la faune aux Galápagos ?
Le meilleur moment pour visiter les Galápagos dépend de vos préférences personnelles et des activités que vous souhaitez y pratiquer (observation de la faune, plage, snorkeling, plongée sous-marine…).
Le meilleur moment pour observer la faune aux Galápagos dépend également des espèces que vous souhaitez voir. Voici un résumé des périodes clés :
- Décembre à mai (saison chaude et humide) : Idéal pour observer les espèces terrestres comme les tortues géantes, les iguanes terrestres, et les oiseaux en nidification. Cette période est également propice aux activités aquatiques grâce à des eaux chaudes et calmes.
- Juin à décembre (saison fraîche et sèche) : Parfait pour la vie marine, notamment les iguanes marins, les requins, les otaries, et les oiseaux marins tels que les fous à pieds bleus et les albatros des Galápagos. Les courants froids attirent une grande diversité de vie sous-marine.
Chaque mois offre des opportunités uniques pour observer des comportements spécifiques (accouplement, nidification, naissances), rendant l’archipel fascinant toute l’année. Cela pourrait faire un sujet d’article à lui tout seul.
Comment découvrir les Galápagos ? En croisière ou depuis un hôtel ?
La façon dont vous choisissez de découvrir les îles Galápagos dépend de vos préférences en matière d’expérience, de confort, de budget et de durée du séjour.
Pour visiter les îles et observer la faune, la croisière permet de visiter les îles plus isolées et les moins accessibles en partant directement en mer, ce qui maximise les chances de découvrir des espèces rares. C’est clairement l’option que je recommande, quitte à prolonger votre croisière par un séjour en hôtel en fin de voyage.
Croisière Photo dans l’archipel des Galápagos
En novembre 2024, j’ai exploré la quasi-totalité des îles de l’archipel des Galápagos. Fort de cette expérience, j’ai créé avec Objectif Nature une Croisière Photo de 8 jours pour photographier la faune des Galápagos. Lors de cette croisière, nous devrions pouvoir photographier 13 ou 14 espèces des Big 15 des Galápagos.
Avec qui partir en Équateur ?
J’ai voyagé un mois en Équateur par l’intermédiaire de deux agences :
- Metropolitan Touring, propriétaire du Finch Bay Galápagos Hotel et des yachts La Pinta, Isabela II et Santa Cruz II.
- Enchanted Expeditions, propriétaire de l’Enchanted Galápagos Lodge et des bateaux M/Y Cachalote Explorer et M/Y Beluga.
Pour organiser votre voyage en Équateur, je vous invite à contacter l’agence locale équatorienne avec qui j’ai voyagé en Équateur et aux Galápagos à l’aide du formulaire ci-dessous. L’agence locale est anglophone et spécialiste de l’Équateur et des Galápagos. Contactez Jonathan, expert sur l’Équateur. Il pourra vous organiser votre séjour au Mashpi Lodge.
Livres et guides pour les Galápagos
- Equateur et îles Galápagos (Lonely Planet)
- Equateur : les clés pour bien voyager (Glénat) : un guide pratique nature organisé par centre d’intérêt
- Voici deux guides intéressants pour l’identification des animaux aux Galápagos : Wildlife of the Galapagos et Galapagos Wildlife. Les deux guides sont en anglais. J’ai une petite préférence pour le premier ouvrage.
Je m’appelle Grégory et je suis l’auteur de My-Wildlife, mon blog sur les safaris, l’ornithologie et l’observation animalière. Si comme moi, tu aimes la nature, suis mes conseils et inspire-toi de mes carnets naturalistes pour voyager en découvrant la vie sauvage. J’accompagne aussi des voyages photo qui offrent la possibilité de progresser en photographie tout en bénéficiant d’excellentes conditions d’observation et de prises de vue.
▼ ▼ Suis-moi sur les réseaux sociaux ▼▼
- La meilleure façon de soutenir My-Wildlife
- Garanti sans spam
- 100% wildlife
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic






