Avec Bornéo, l’île de Sumatra en Indonésie est l’un des derniers sanctuaires sauvages pour l’orang-outan, Pongo pygmaeus pour Bornéo et Pongo abelii pour Sumatra. Dans le parc national gunung Leuser, j’ai rencontré les derniers orangs-outans de Sumatra.
Un territoire qui se réduit comme peau de chagrin
Mon voyage à Sumatra ne s’est pas limité à découvrir le parc national Gunung Leuser. Avant de m’y rendre, j’ai rapidement découvert Medan, la capitale de l’île et le village de Tangkahan. Ce voyage a été réalisé avec Shanti Travel, spécialiste des voyages en Asie.

Si je vous en parle, c’est que pour vivre, les orangs-outans ont besoin de forêt. Force est de constater qu’en me rendant au parc national Gunung Leuser, les champs d’huile de palme ont remplacé les forêts. Les dollars contre la préservation de l’écosystème. La catastrophe écologique est majeure car le tigre, le rhinocéros, l’éléphant, les autres espèces de singe – dont le semnopithèque de Thomas endémique à Sumatra – et la ribambelle d’insectes vont très rapidement disparaître si rien n’est fait pour protéger la forêt de Sumatra. L’orang-outang pourrait ne plus exister à l’état sauvage d’ici 10 ans selon l’UICN.

Rencontre avec les derniers orangs-outans de Sumatra
Historiquement, les orangs-outans de Sumatra se trouvaient sur l’île de Java et sur l’ensemble de l’île de Sumatra. Ils sont maintenant confinés au nord-ouest de Sumatra. Les estimations de l’UICN comptabilisent environ 7 300 individus sur neuf populations dont celle du parc national Gunung Leuser que j’ai découverte.

En 1973, deux zoologistes suisses, Regina Frey et Monica Boerner, créent le centre Bohorok près de Bukit Lawang pour réintroduire des orangs-outans dans la forêt. Plus de 200 individus ont ainsi été remis en liberté. Bien qu’on trouve encore sur des brochures ou guides de voyage des informations sur la visite de Bohorok, sachez que le centre ne fonctionne plus comme un lieu de réadaptation pour les orangs-outans. Une zone de nourrissage des primates existait encore lors de mon passage mais elle ne semblait pas être utilisée. Si vous avez plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire.
Notez bien qu’il est essentiel de ne pas toucher ou nourrir les orangs-outans car ils sont sensibles à de nombreuses maladies humaines que leur système immunitaire ne peut pas traiter. Les guides ont tendance à vouloir nourrir les primates pour assurer les observations. Faites leur savoir que vous n’êtes pas d’accord. Le tourisme d’observation des orangs-outans participe à sa manière à la survie des primates s’il est fait avec éthique et respect des primates.
Si vous voulez faire plus, voici quelques fondations qui œuvrent pour la sauvegarde des orangs-outans :
Découvrez aussi d’autres photos d’orangs-outans sur ma page Facebook
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Pour votre voyage dans la jungle du parc national Leuser, sanctuaire des orangs-outans de Sumatra comme dans le reste de l’Indonésie (Bali, Java, Lombok…), je vous conseille d’adresser votre demande de voyage sur mesure auprès de l’agence de voyage francophone avec qui je travaille en Indonésie. Je l’ai sélectionné pour son sérieux et sa capacité à répondre aux demandes personnalisées. Contactez Manon, Experte sur l’Indonésie.

Je m’appelle Grégory et je suis l’auteur de My Wildlife, mon blog sur les safaris, l’ornithologie et l’observation animalière. Si comme moi, tu aimes la nature, suis mes conseils et inspire-toi de mes carnets naturaliste pour voyager en découvrant la vie sauvage. J’encadre aussi des voyages photo.
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